Êtes-vous sur votre chemin ?

Attention! Je ne parle pas de la route que vous empruntez tous les matins pour aller au bureau ou du trajet que vous suivez pour revenir de vos vacances à Gaspé. Je parle de votre trajectoire pour vous réaliser dans la vie et être heureux.

Alors, êtes-vous sur votre chemin ? Le bon chemin ? Sinon, vous êtes-vous égaré en cours de route ? Avez-vous tourné un jour du mauvais côté d’une intersection ?

Pour moi, la route importe autant que la destination. J’irai même plus loin : la route EST la destination.

Plusieurs personnes décrivent ce concept par l’expression « être sur son X ». Je n’aime pas cette formule, parce qu’un X est statique. C’est un point fixe, qui ne laisse pas de place aux changements, aux occasions, aux recommencements, aux erreurs ni aux égarements. Autrement dit, si nous sommes plantés sur un X, nous ne pouvons pas avancer, évoluer.

Si vous pensez vous être perdu en chemin, cet article vous aidera à rejoindre votre itinéraire, comme le ferait un système GPS (sans l’insupportable voix robotique !). Si vous pensez être déjà engagé sur le bon chemin, les paragraphes suivants vous permettront de profiter encore mieux du paysage et d’accompagner des proches à trouver le leur.

En route !

Comment savoir que nous sommes sur notre chemin ?

J’ai développé une théorie sur le sujet. Après l’avoir testée sur plusieurs personnes autour de moi, je peux vous assurer de sa grande fiabilité.

Pour trouver son chemin, il faut bien sûr connaître sa destination.

À des amis et connaissances, tous adultes, j’ai posé la question : « Quel est ton rêve ? »  Je me suis rendu compte, avec stupéfaction, que la majorité ignore la réponse ! C’est assez triste, mais ce n’est pas l’objet de ma réflexion aujourd’hui. À ceux qui ont su trouver une réponse, j’ai lancé une deuxième question : « Quel était ton rêve quand tu étais enfant (avant 10 ans) ? »

J’ai constaté que, trois fois sur quatre, la réponse était la même. Intéressant ! Est-ce qu’il y a une corrélation entre nos désirs d’enfance et ce qu’on désire réellement dans la vie ? Je ne suis ni scientifique ni psychologue, mais je crois que oui.

Pourquoi avant 10 ans ?

Avant le secondaire, nos parents, l’école et la société n’ont pas réussi à nous faire entrer dans le « moule ». Selon ma vision, avant 10 ans, nous sommes capables d’être totalement nous-mêmes, sans les biais que nous imposent les jugements des autres. À l’école secondaire, le besoin de ressembler aux autres, de leur plaire, d’obtenir leur reconnaissance et de se faire aimer prend trop de place. On devient une autre personne. Une personne étrangère, au fond. Nous portons un masque, un costume pour nous conformer et devenir de bons citoyens.

Encore plus loin !

Je suis allé plus loin dans l’exercice en posant la question à des enfants de 10 ans et moins : « Quel est ton rêve pour ta vie adulte ? » J’ai obtenu des réponses magnifiques. Wow ! J’envie tellement leur imagination sans limites et sans peur du jugement. J’aimerais revenir à cette pureté d’esprit. D’où l’importance de nourrir notre enfant intérieur toute notre vie…

Vous cherchez votre chemin ?

Si vous n’avez pas encore trouvé votre chemin, prenez du temps en solitaire pour y réfléchir. Ce n’est pas dans le brouhaha quotidien que vous pourrez réussir cet exercice. Accordez-vous du temps pour reculer dans le temps. Essayez de vous souvenir de vos rêves d’enfant. Questionnez vos parents, vos frères et sœurs. Il n’est pas trop tard. Seul votre enfant intérieur sait ce qui est bon pour vous et connaît votre réel chemin de vie.

Comment accompagner les autres dans la recherche de leur chemin ?

J’ai posé la question suivante aux parents des enfants précédemment interrogés : « Quel est le rêve de vos enfants ? » Personne n’a réussi à répondre. Du moins, personne n’a répondu la même chose que son enfant. C’est inquiétant ! On ne connaît même pas les rêves de nos enfants ! Houlala ! Je crois, malheureusement, qu’on ne connaît tout simplement pas nos enfants ! On leur enseigne à entrer dans le moule. Pourtant, on devrait les accompagner à trouver leur voie à l’aide de nos expériences de vie.

La réponse d’un garçon, qui possède un petit chien : « Je veux devenir un policier maitre-chien. »  Quel merveilleux rêve ! Cependant, j’ai vu, dans le regard du parent, une forme de déception. Comme si ce métier n’était pas assez bien ou qu’il caressait déjà d’autres plans pour lui. Ouf ! C’est assez désolant. Qui sommes-nous, en tant que parents, pour décourager nos enfants au début du chemin qu’ils essaient de défricher ? Pour ma part, je me suis dépêché d’aller acheter un livre sur le sujet à la librairie pour encourager ce jeune à continuer de rêver et à suivre sa propre voie.

Peut-être envions-nous trop nos enfants, parce que nous ne nous donnons plus la permission de rêver et de nous émerveiller? Encourageons-les plutôt. Permettons-leur de rêver et s’émerveiller !

Quant à moi, j’ai trouvé mon chemin. J’espère bien vous croiser heureux sur le vôtre !

Hugo Dubé

Hugodube.ca

Adresse

298, boulevard Armand-Thériault, 3e étage,
Rivière-du-Loup,
G5R 4C2, Canada

Contactez-moi

[email protected]
418-894-2828

Privacy Preference Center