(Résumé –  Blogue Je commence dans la vie…) 

D’où vient le titre de ce blogue…

Cet été, j’ai rencontré une personne qui m’a grandement inspiré. Au cours d’une conversation, cette connaissance, au début de la quarantaine (je parle de son âge et non du confinement !), m’a tout bonnement lancé : « Tsé Hugo, moi, je commence dans la vie ! »  À 40 ans et des poussières, elle a récemment effectué un virage à 180 degrés afin de trouver le bonheur. Elle a donc le sentiment d’être au début de sa vie et non au milieu.

Inspiré par cet aveu, je me suis mis à méditer sur son sens et j’en suis venu à une conclusion : après un crash, suivi d’une année de cheminement personnel, moi aussi, je commence dans la vie !

Je commence dans la vie, car, pour la première fois depuis ma naissance, JE SUIS LIBRE ! Pourquoi ? Parce que je fais maintenant des choix pour moi, qui correspondent à mon mode de vie, à mes valeurs, à mes aspirations. Des choix qui collent à ma peau et à mon bonheur.

Nos amis les robots

Je suis désolé de vous l’annoncer, mais la plupart d’entre nous ne sommes pas libres. Nous ressemblons plutôt à des robots. Le robot fonctionne avec des programmations et sur la base d’automatismes. Comme ces êtres de boulons et de circuits électroniques, nous avons nous aussi été paramétrés avec des concepts et des valeurs communes. Nous prenons nos décisions et interagissons sans nous questionner, avançant sur le pilote automatique. Que ce soit par l’éducation parentale, scolaire ou sociétale, nous avons accepté aveuglément des codes de vie. Ces apprentissages, intégrés par défaut, régissent désormais notre vie entière. Comme les robots, nous ne sommes donc pas libres de nos actions.

Je parle souvent de l’importance d’être heureux, d’être notre propre source de bonheur et d’amour. Donc, si vous vous sentez bien dans la coquille d’un automate, alors, tant mieux ! Dans le cas contraire, vous frapperez sans doute un mur à un moment donné. Ce mur fait mal — je vous en passe un papier !

Une fois le mur traversé, nous pouvons analyser la longue liste de ce que nous avons accepté sans réfléchir, afin de déterminer ce qui est vraiment bon pour nous. Là s’entame la déconstruction qui mène à la reconstruction.

Avec des concepts que nous avons nous-mêmes créés, nous pouvons ensuite mener notre barque en toute liberté, et je ne parle pas ici de voyager autour du monde sans rendre de comptes à personne, mais bien de la liberté d’être soi-même et d’agir sans contraintes ni dépendances.

À ce moment, nous pouvons nous offrir un vrai nouveau départ, une deuxième naissance. Et nous pouvons dire que nous « commençons dans la vie ».

Voici quelques exemples de concepts que vous pouvez réviser pour vous offrir une vraie liberté.

L’amour

Au sujet de l’amour et de la conjugalité, la société nous dicte que le modèle idéal comprend : un conjoint, des enfants, une maison, un chien, des vacances en famille, un poisson rouge (si ça nous chante), un chalet (si on en a les moyens), etc. En d’autres mots, nous devons fusionner complètement avec notre conjoint et notre famille.

Mais est-ce réellement ce que vous voulez ? Peut-être que oui, et c’est parfait ! Toutefois, si ce n’est pas le cas, peut-être désirez-vous vivre autre chose… Peut-être souhaitez-vous repositionner votre JE par rapport à votre NOUS. Alors, offrez-vous ce nouveau commencement en pensant à votre JE, en laissant de la place au TU et construisez-vous un meilleur NOUS, tout en liberté.

L’argent

En grandissant, nous recevons également de multiples enseignements au sujet de l’argent, de l’économie et de la gestion de nos finances. Parmi ces nombreux conseils, nous avons tous déjà entendu :

  • « Ne dépense pas trop ! »;
  • « Sois raisonnable ! »;
  • « Ne te gâte pas trop ! » ;
  • « Ne parle pas de ta fortune ! » ;
  • « Économise pour tes vieux jours ! ».

De ces « sages » conseils, nous retenons donc qu’il faut se priver toute notre vie pour préparer nos vieux jours et pouvoir en profiter lorsque la retraite sera arrivée. Dès notre enfance, on nous apprend à vivre dans la peur, avec ces préceptes que l’on avale sans poser de questions.

Nous ne savons pas de quoi sera fait notre lendemain. Serons-nous encore assez en santé pour pouvoir en profiter et réaliser ces projets dont on a rêvé toute notre vie ? C’est illogique ! Alors, commencez à vivre vos rêves ! GO ! Épanouissez-vous ! Réalisez-vous !

Ma renaissance

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai fait des choix pour les autres. Sans m’en rendre compte. Des choix automatiques, qui suivaient la normalité.

  • Je me suis acheté un chien pour faire plaisir à ma conjointe et aux enfants.
  • Je me suis acheté une maison, car je croyais que c’était ce qu’il fallait faire.
  • Je me suis acheté un camion et une roulotte pour aller en camping avec les enfants, car je croyais que c’était la meilleure manière pour un parent de prendre ses vacances.

C’était ce que j’avais appris !

J’ai pris ces décisions sans me poser de questions. Comme un robot formaté pour réaliser une vie normale, comme les autres robots…

Quand je me suis séparé de la mère de mes enfants, j’ai gardé la maison pour la seule et unique raison que je ne voulais pas que mes voisins pensent que j’avais échoué. Je ne m’avouais pas que je ne voulais pas être propriétaire d’une maison. En effet, après plusieurs années, je me suis rendu compte que je n’aime pas entretenir un domicile. Avec ma passion pour les voyages et ma bougeotte continuelle, une maison m’apparaît comme une chaîne qui me retient et m’empêche de réaliser mon plus grand potentiel. Une maison brime par le fait même mon sentiment de liberté.

Même chose avec mon camion. Je m’étais acheté un « gros char » pour tirer ma roulotte.  Je me suis rendu compte, encore une fois, que ces achats servaient à faire plaisir aux autres. Même si j’ai connu plusieurs bons étés de campeur et de bons souvenirs (avec les guimauves, pis toute !), je vois maintenant cette caravane comme une autre chaîne.

J’ai donc décidé de tout vendre et de recommencer dans la vie. Je me suis porté acquéreur d’un condo neuf, qui n’exige presque aucun entretien. J’ai vendu mon camion, ma roulotte et plusieurs autres trucs qui pesaient sur mes épaules. Je me suis gâté, moi, et je me suis acheté une voiture à mon goût. Je fais maintenant des choix pour moi, et je ne parle pas que des achats. Commencer dans la vie, ça ne passe pas que par des transactions, mais bel et bien par des choix globaux qui nous collent à la peau, qui nous représentent et dans lesquels on est complètement heureux.

Osez recommencer

Se choisir, se créer un mode de vie en toute LIBERTÉ, vient parfois avec son lot de critiques et de jugements. Je vous conseille de ne pas en faire une affaire personnelle, de ne pas vous laisser déranger et surtout de regarder en avant vers la vie lumineuse qui vous appartient.

Un sage m’a déjà dit: « Je ne suis pas FOU, je ne suis juste pas VOUS. »

Je vous souhaite de « COMMENCER DANS LA VIE » vous aussi et de décider maintenant de faire des choix pour vous, dans VOTRE vie. De ne plus accepter des concepts par défaut, tels des robots.

Écoutez-vous, soyez-vous Et profitez de votre liberté !

 

Hugo Dubé

Hugodube.ca